Moshé Macchias, 1956

Les Yeux et l´Exil ©

Extraits

Que t´importe que je vive
Ce haut-lieu de ma mémoire
Que t´importe que je vive
Ce haut lieu de ta mémoire
Que t´importe que je vive
Ce haut lieu de LA mémoire

[...]

Je te lègue une mémoire.
De ces choses de l´exil
Qui nous sont infiniment,
Je te lègue une mémoire,
Mon grenier d´éternités.

[...]

En dépit de l´aube lente,
En dépit de la Démente,
En dépit de toi l´ami,
ceux-là mêmes porteront
(À dos d´âme, infiniment)
La demeure à l´écorché,
La demeure à l´exilé.

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